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endométriose et infertilité

17 janvier 2016

Déménagement

Comme cela a souvent été le cas pour moi ces dernières années, je déménage !

Vous pouvez me retrouver à l'adresse suivante : https://endolorie.wordpress.com/

A bientôt !

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15 janvier 2016

Pourquoi la FIV me fait peur

Etant donné que ce sujet est récurrent tout au long de mes posts, je décide une bonne fois pour toutes d'exprimer le pourquoi du comment de ma crainte de la FIV.

Bien entendu c'est dur et j'écris avec les larmes aux yeux car le sujet est sensible.

Pour les trois inséminations artificielles, je ne m'étais pas posé énormément de questions, d'autant que les deux premières avaient échoué clairement et, il faut bien l'avouer, je n'y croyais même pas. La troisième et dernière était une sorte de routine pour moi et de conclusion d'une première étape. J'étais persuadée que ce serait un nouvel échec, sachant, en outre, que les spermatozoïdes de mon conjoint étaient bizarrement passés de 11 millions à 6. Malgré tout, quelques jours avant la prise de sang, j'ai eu des doutes. J'avais mal aux seins, ils étaient lourds et archi-sensibles, j'avais mal au dos et surtout, j'avais des nausées. L'attente de la prise de sang a été stressante, les résultats n'étant inexplicablement pas disponibles le jour-même. Mais quelle joie le lendemain de constater qu'elle était positive ! Et quelle angoisse de penser que cela pouvait tourner court... Bref, les montagnes russes. Et pas de répit pour les nausées.

Mais pendant 6 jours, j'ai été enceinte. Pendant 6 jours, je l'ai SU et je n'en ai presque pas dormi de la nuit ! Pendant 6 jours, même si j'essayais de contrôler mes pensées, je n'ai pu m'empêcher de me projeter et de rêver à cette vie à trois qui semblait commencer. Pendant 6 jours, j'y ai pensé jour et nuit.

Malheureusement, le second test a montré une diminution du taux. Toujours pas mes règles mais la fausse-couche précoce était en route. Je me suis effondrée. J'ai été anéantie. J'ai cru que je ne me relèverais pas. Le lendemain, nous avions rendez-vous avec la gynécologue (ça tombait drôlement bien, hein). J'étais terrassée, je n'ai fait que pleurer pendant qu'elle nous expliquait la suite des évènements. J'espèrais qu'après cet échec, elle nous proposerait de retenter quelques inséminations étant donné qu'il y avait eu une petite accroche. Elle n'a parlé que des FIV.

C'était un mardi, il pleuvait et il a bien fallu se confronter à la réalité. Pas de grossesse et le problème existe véritablement puisqu'il faut désormais s'en remettre aux FIV.

C'était un mardi, il pleuvait et je n'ai fait que pleurer.

Depuis, j'attends. Je pensais que ça passerait vite. Je pensais que je pourrais me lancer rapidement dans les FIV. La gynécologue nous a prévenu qu'une fausse-couche, aussi précoce soit-elle, est un deuil.

C'était il y a trois mois et je pleure toujours dès que j'en parle.

J'ai peur de faire une FIV car je sais que le résultat sera terrible pour moi dans tous les cas. S'il est négatif car, contrairement aux inséminations, je sais que là on me mettra quelque chose de vivant à l'intérieur, une minuscule chose fécondée (alors ça devrait s'accrocher !). Et s'il est positif car je craindrai trop une nouvelle fausse-couche. Et je ne crois pas pouvoir le supporter. Je n'ai pas l'impression d'avoir cette force.

11 janvier 2016

Faire l'amour sur commande.

Tout est dans le titre ! Alors que j'avais un peu engueulé mon chéri ces derniers temps car je trouvais qu'il se fichait des examens à refaire en vue de la FIV, c'est finalement lui qui a pris son rendez-vous et moi qui suis au point mort (toujours autant de mal à accepter de devoir passer par les FIV, visiblement). Et qui dit recueil de sperme, dit période d'abstinence de 3 à 5 jours avant. Très pratique dans un couple, ça. Calculer jusqu'à quel jour il est possible de se retouver sous la couette... S'obliger à se donner rendez-vous sous cette même couette pour être dans le délai imparti. C'est d'un naturel !

9 janvier 2016

J'ai marqué un but !

Je prends des cours de roller depuis septembre et on termine fréquemment le cours par un match de 30 minutes de hockey. Jusque là, malgré de nombreuses tentatives, beaucoup de défaites, un but contre mon camp, puis un arrêt sur la ligne, j'avais échoué... Peut-être que c'était la malédiction de 2015 ! En tout cas, cette année, j'ai marqué rapidement le premier but et mon équipe a gagné (4-2) ! La roue tourne... (normal en roller)

J'avais beaucoup hésité au mois de septembre à m'inscrire à ce cours. J'ai toujours aimé les sports de glisse : faire du patin à glace, du ski, du roller... mais sans technique, c'était parfois compliqué ! Et quand j'ai trouvé ce club (à 30 minutes de chez moi quand même), j'ai tout de suite adoré, surtout que les progrès sont venus rapidement. C'était l'époque de la troisième et dernière insémination. Je m'étais posé pas mal de questions sur l'opportunité de choisir ce genre d'activité sportive et j'avais failli renoncer suite au premier test positif de ma vie. Et ensuite, à cause des futures FIV.

Finalement, grand bien m'a pris de poursuivre malgré tout. Car il s'avère :

1 - que je ne suis toujours pas enceinte,

2 - que ça ne risque pas d'arriver tant que je ne trouverai pas le courage de mettre en route le protocole FIV.

Donc, en attendant, je roule une fois par semaine et j'espère marquer d'autres buts...

4 janvier 2016

Grr...

Début d'année compliqué entre la machine à laver qui a rendu l'âme et la rentrée !

La machine à laver, c'est un grand "boum" et la mort. Un achat en vitesse d'une nouvelle, déballage et désenchantage : machine toute cabossée. Donc un aller-retour pour aller l'échanger. Quel gain de temps ! Ce soir, je la regarde amoureusement effectuer son premier cycle à vide et à 90°C... Solution coûteuse et imprévue après les "fêtes" de fin d'année mais problème résolu.

Et la rentrée, ben... c'est pourri ! Déjà, il faut reprendre le rythme, se coucher tôt, s'endormir et se réveiller mécaniquement quand le réveil sonne. Je me suis couchée tôt (enfin, avant minuit), je n'ai pas réussi à m'endormir et quand enfin ce fût le cas : cauchemards en série !, et douloureux réveil. Obligée de faire la bise à toutes mes collègues, devant les joues tendues, alors que franchement... (je les aime pas toutes, loin de là) Et la chef, qui m'avait enlevé un jour en décembre en dernière minute pour "raison de service" qui me fait croire que je ne le récupérerai peut-être pas ! Je l'avais posé ce mercredi (notamment pour me rendre au rendez-vous avec la psychologue du service de PMA) et "Madame" ne sait pas si ça sera possible. "Madame" n'est là que depuis un mois. "Madame" est chef et nous le fait bien sentir.

Et j'ai toujours mal mal mal à ce fichu ovaire gauche.

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2 janvier 2016

Résolutions

Des résolutions, j'en ai à la pelle.

Jouer du piano et de la guitare régulièrement, apprendre à coudre, me perfectionner dans la prise de photos et les développer, cuisiner davantage, lire toujours plus, terminer enfin un petit motif au point de croix entamé depuis 4 ans, réapprendre la dentelle aux fuseaux...

Et reprendre les études ?

Et apprendre à dire non ?

Il y a aussi tout ce qui concerne la maison : faire refaire la salle de bain (mais quel budget ?), se lancer dans la réfection des toilettes, changer la tapisserie de notre chambre, envisager un changement de porte d'entrée et des fenêtres (ouille ! toujours une question de budget...), poncer l'escalier et poser des contre-marches... Tondre voire débroussailler, retourner la terre, mettre en route le jardin (jamais fait ça mais j'aimerais bien avoir quelques récoltes !)...

Il y a également trier mes papiers, vider les dix derniers éternels cartons (ceux que j'ai arrêté d'ouvrir entre chaque déménagement notamment...), trier/vider le garage et aller enfin à la déchetterie...

J'en ai même pour quand je serai enceinte et en arrêt : faire le tri de 34 ans 1/2 de photos (autant argentiques que numériques) et tout classer dans des albums, transférer toutes les musiques que j'aime sur l'ordinateur pour ensuite tout mettre sur clé... Le problème, c'est que je ne sais pas si je serai enceinte un jour.

1 janvier 2016

Ironie

Un jour, on m'a dit : "c'est facile de faire un enfant, c'est après que les ennuis commencent".

Et quand les ennuis commencent avant ?

30 décembre 2015

Bilan

Comme chaque année, c'est le rituel, l'heure du bilan a sonné !

Malheureusement, je ne peux pas dire que j'aie beaucoup de positif à en retirer, et ceci, sur tous les plans (personnel, professionnel et plus largement concernant la société).

J'ai été très affectée par les attentats début janvier et encore plus le 13 novembre. Quelle horreur. Je n'ai pas de mots pour qualifier ces actes de barbarie. Je me suis posée beaucoup de questions, sur la nature humaine forcément mais aussi sur mon désir de donner la vie. Quel monde pour un futur enfant ? Parfois je pense que c'est très égoïste de vouloir faire un enfant à tout prix car, quand je regarde autour de moi, la vie proposée ne me semble pas vraiment réjouissante (le chômage, la pollution, la guerre, tout ça...).

Concernant le professionnel, j'ai été bien secouée cette année (alors que je suis fonctionnaire !...). Je devais pouvoir postuler pour un poste en interne et j'attendais impatiemment que l'avis de vacance de poste veuille bien paraître (depuis plusieurs années !! C'était pour remplacer un départ en retraite). Malheureusement, par le jeu des passe-droits, le poste a été pourvu d'office... Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisqu'il y a eu une lutte acharnée de la part de la cadre supérieure pour essayer de me placer malgré tout et des fuites de ma cadre : "c'est bon, tu vas l'avoir !" pour au final me renvoyer à mon poste (9 ans au même endroit, je fatigue sérieusement). Bref, l'ascenseur émotionnel pendant plusieurs semaines pour que dalle... Dur à avaler. Alors j'ai eu un lot de consolation, un tout petit temps partiel (à peu près 1/2 journée par semaine) sur une autre structure et une formation individuelle que je demandais depuis de nombreuses années. Malheureusement à Paris 10 jours après les attentats. C'est la mort dans l'âme que je m'y suis rendue et malgré l'intérêt qu'elle a suscité, j'en garde un triste souvenir. Celui de Paris la nuit, sous la pluie, cette si jolie ville que j'ai essentiellement observée depuis ma fenêtre de chambre le soir, trop apeurée et désespérée. Et tellement stressée dans les transports en commun (à la limite de la phobie alors que jusque là, j'avais toujours adoré prendre le métro, le TGV...).

Enfin, d'un point de vue personnel, il y a eu la coelioscopie en février et ses douleurs insoutenables aux épaules et les trois inséminations ratées, surtout la dernière avec son test positif puis négatif (encore une fois l'ascenseur émotionnel). Et désormais l'attente de la FIV. Tout ça pour le côté médical. Parce que sur le plan familial, il y a eu le deuxième enfant de ma soeur (deux ans de moins que moi) et le mariage de mon frère (dix ans de moins que moi !) et sa femme qui est persuadée que nous serons copines de grossesse (d'ailleurs, elle devait arrêter la pilule en décembre...). Et finalement, pour ce qui concerne notre vie à deux, l'achat de la maison et son lot de contrariétés sources de stress (une fuite d'eau au plafond par exemple...), un quatrième déménagement en trois ans et pas de vraies vacances loin des problèmes (même si je sais bien que la fuite n'est pas une solution !).

Maintenant que j'ai noté tout ça, je ne sais pas bien quoi en faire. Depuis ma fausse-couche en octobre, je dors mal. Depuis les attentats du mois de novembre, je ne dors presque plus. Je suis épuisée et j'ai régulièrement mal au ventre, surtout au niveau de l'ovaire gauche (là où il y a le kyste). Ma première résolution concernera donc le sommeil. Et pour la suite, je ne sais pas. Je freine des quatre fers pour la FIV, j'ai une peur bleue du futur résultat et j'avoue, je n'ai pas envie de refaire certains examens, de reprendre des rendez-vous...

23 décembre 2015

Les paris sont ouverts...

En 2014, nous nous sommes pacsés.

En 2015, nous avons acheté une maison.

Et en 2016 ?

La plupart de nos amis voient venir un bébé. Quelques rares se contentent d'un mariage.

Mais la vie n'est pas linéaire... ni prédictible...

Et j'ai bien mal quand on me dit : "le pacs, la maison, ne reste plus qu'à faire un enfant !"

Je souffre déjà assez de voir les chambres vides... Combien de temps le resteront-elles ?

22 décembre 2015

Accepter le diagnostic...

Mon endométriose a été diagnostiquée il y a un an.

J'ai mal rien que d'écrire ça. Même si j'ai toujours suspecté que j'avais un "problème", j'ai bien du mal à me résoudre à ce que ce soit un problème de "fertilité", c'est-à-dire une INFERTILITE.

Parfois, quand j'y pense avant de dormir (ne jamais penser avant de dormir...), j'en mesure les conséquences avec effroi et tristesse. INFERTILE. J'ai du mal avec ce mot. Je ne veux pas être ça. Je voulais que l'endométriose explique mes douleurs (lors des règles ou pas !), mes ballonnements, mes problèmes de transit, mes pertes de sang hors périodes de règles... Mais pas nos difficultés à concevoir un enfant.

Le spermogramme de mon compagnon est correct. Moi, je ne suis pas CORRECTE. Je me sens responsable de nos difficultés et même s'il assure ne pas m'en vouloir et me soutenir, j'ai peur parfois. Qu'il parte avec une FERTILE...

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